À propos de l’artiste

Accidents heureux

Originaire de Montréal, Québec, Stéphane est un technomaniaque autoproclamé et il en est fier.
Science-fiction, culture pop et musique font partie de tout ce qu’il fait.
« MAC a toujours été un havre pour les inadaptés sociaux comme moi. Il y a une telle célébration de la diversité ici que ce qui vous rend différent devient vite votre plus grand atout et ce qui vous définit en tant qu’artiste. »
Il est reconnaissant d'avoir pu jouer et connaître différents rôles et de nombreuses expériences inspirantes au cours de ses deux dernières décennies avec MAC, notamment dans les coulisses des Semaines de la mode de New York et Milan, lors d’un événement de peinture corporelle à Trinidad ou aux International Indian Film Awards et Fashion Cares à Toronto. Il a également eu le privilège de travailler avec l'élite de sa ville natale, Ariane Moffatt, Ève Salvail et Rufus Wainwright.
Avec une formation en illustration, en peinture et en musique, ces différents éléments se retrouvent naturellement dans son travail. « Au fil du temps, j’ai développé une approche plus organique du maquillage en raison de mes racines dans les beaux-arts. J’ai appris très tôt qu’il n’y a pas d’accident en art, seulement une occasion de jeter un œil sur une perspective inattendue ou une direction totalement nouvelle. C’est une citation directe de l’artiste bien-aimé, Bob Ross, dont l’approche stoïque a eu une énorme influence sur ma façon de créer en général.
« C’est bien d’être obsédé par la précision, mais en fin de compte, le maquillage doit être amusant et vous donner un sentiment de bien-être. Ce moment où vous lâchez prise est celui où la magie opère et où les meilleurs résultats se produisent souvent. »

Lignes parallèles

Quand Stéphane avait environ 4 ou 5 ans, il se souvient clairement qu'il s'agenouillait devant la télé chaque fois que Debbie Harry apparaissait. « J’étais complètement fasciné par la muse autant que par sa musique.
À ce jour, je pense qu’elle représente le mieux le spectre de ce que j’aime le plus dans le maquillage : Studio 54 Neutral Glam, avec ses longs yeux félins dans des tons de biscuit brun doré, et l’imperfection New Wave du début des années 1980 avec sa touche occasionnelle de couleurs vives. »
Ses indispensables qui représentent le mieux ces looks sont Teddy Eye Kohl et Oh Baby Lipglass avec la palette de fards à paupières Nude Model pour les années 1970 et It’s Designer Eye Shadow Palette pour les années 1980.

L’hiver approche

Vivre dans le Nord impose un certain look. « Il fait froid et sombre pendant la majeure partie de l’année, donc les gens veulent se sentir bien, surtout en ce qui concerne la peau. » La déshydratation est un problème auquel la plupart des Canadiens sont confrontés. Par conséquent, ajouter de l’humidité et de la lumière pour donner vie au visage sont des remèdes importants, faciles à résoudre avec Prep+Prime Fix+, Strobe Cream, Studio Face et fond de teint pour le corps.

Vous devez avoir du cœur

Le rouge à lèvres VIVA GLAM II II a été lancé au moment où Stéphane a commencé à travailler pour MAC. Ces rouges à lèvres recueillent des fonds pour le Fonds VIVA GLAM afin d’apporter aide et sensibilisation à des causes comme le VIH/SIDA, la communauté LGBTQ+ ainsi que les hommes, les femmes et les enfants du monde entier. « Ce fut un moment de boucle bouclée pour moi. Sur une note personnelle, le porte-parole de VG à l’époque, k.d. lang, avait été une telle inspiration pour moi, étant l’une des premières célébrités qui, à ce moment-là, s’était récemment et très publiquement affiché comme homosexuelle. Elle m’avait donné le courage d’être moi-même à une époque où l’on ne pouvait pas vraiment parler de sexualité et d’identité comme nous le faisons aujourd’hui. Chez MAC, tout âge, toute race, tout genre, c’est quelque chose que nous vivons et respirons chaque jour, ce qui fait non seulement de MAC la maison du maquillage et de la mode, mais aussi la maison de l’amour. »